Ah, se reposer
Laisser son corps usé se délasser enfin
Fermer rien qu'un instant les yeux, et les mains
Cesser d'exister
Sentir sous le poids de sa fatigue
La douceur molasse d'un bon oreiller
Et échapper en dormant
Aux longues fatigues de la journée qui finit
Arracher au Destin ses muscles fatigués
Et laisser derrière soi le trop dur labeur
Imaginer une seconde que la vie s'arrêtait
Et décidait soudain de s'allonger un peu
Pour ne plus travailler
Assez de réfléchir et de penser
De soulever ou de pousser
De planter ou de cueillir
Prenons notre dernier soupir et
Partons dans la chambre avaler des moutons
Laisser son corps usé se délasser enfin
Fermer rien qu'un instant les yeux, et les mains
Cesser d'exister
Sentir sous le poids de sa fatigue
La douceur molasse d'un bon oreiller
Et échapper en dormant
Aux longues fatigues de la journée qui finit
Arracher au Destin ses muscles fatigués
Et laisser derrière soi le trop dur labeur
Imaginer une seconde que la vie s'arrêtait
Et décidait soudain de s'allonger un peu
Pour ne plus travailler
Assez de réfléchir et de penser
De soulever ou de pousser
De planter ou de cueillir
Prenons notre dernier soupir et
Partons dans la chambre avaler des moutons